Ferme avec deux cellules, sur la hauteur qui surplombe Schoinari

Ferme avec deux cellules, sur la hauteur qui surplombe Schoinari
3D MODEL
VR TOUR
MATÉRIEL AUDIO
Share
PARTAGER

/ 5.

ÉVALUER

Les petits refuges en pierre que l’on trouve dans la campagne des Cyclades s’appellent kellià (cellules). Construits selon la technique de la pierre sèche, ils sont en harmonie avec l’environnement naturel et sont de petits miracles de l’architecture des Cyclades, des vestiges de la vie rurale du passé.

 Ces habitations en pierre étaient construites par les agriculteurs, avec les pierres qu’ils trouvaient dans leurs champs. C’est vraiment admirable : avec le peu de moyens dont ils disposaient et avec tout ce que la terre leur offrait, les hommes arrivaient à satisfaire leurs besoins quotidiens.

Les cellules servaient également à entreposer les céréales et les outils des agriculteurs. Dans certains cas, ils servaient également d’abris pour les animaux qui y étaient protégés contre les intempéries.

À côté, l’on trouvait également une plus grande cellules, appelée kalyvàra (grosse hutte) qui servait d’habitation de la famille, entre les mois de mai et de septembre, où ils effectuaient les tâches agricoles nécessaires.

Cette ferme est un exemple représentatif : en effet, outre les deux cellules, elle comporte également des bâtiments auxiliaires, pour les tâches agricoles de base.

À l’intérieur de la première cellule se trouve le pachni, une construction permanente, réalisée en pierre de schiste, où l’on plaçait la nourriture des animaux. À proximité se trouve le patitiri (fouloir), une construction en pierre qui servait au foulage des raisins pour produire le moût.

À l’extérieur de la cellule se trouve la gourna (réservoir), une construction en pierre où était collectée l’eau de pluie pour abreuver les animaux.

Un peu plus loin, se trouve l’aloni (aire de battage), un site plat et circulaire qui, en juillet, servait au battage des céréales. Là, l’alonaris, l’homme chargé du battage, amenaient un ou deux chevaux ou bœufs qui avançaient en cercle dans l’aloni. Leur poids brisait les grains des céréales. Ensuite, les femmes tamisaient le blé pour éloigner la paille. Le blé était entreposé à la maison et était prêt pour être moulu. La paille, quant à elle, servait de nourriture pour les animaux.

Photos de point

Retour en haut

Ferme avec deux cellules, sur la hauteur qui surplombe Schoinari